Depuis un an et demi, le monde est COVID-19. La pandémie mondiale a un impact sur tout et tout le monde; rien n’est épargné. Le marché de l’immobilier n’y fait pas exception bien entendu. Mais ces impacts sont-ils tous négatifs? Semblerait que non!
Les experts prévoyaient une baisse marquée dans le marché immobilier, baisse qui ne s’est toujours pas avérée, au contraire. Désir de bien s’implanter pour vivre un confinement plus heureux, d’accéder à une cour de banlieue pour sortir de chez soi dans la mesure du possible, d’avoir un bureau à domicile qui se respecte pour les nombreuses heures qu’on y passera encore pour plusieurs mois qu’on se le dise? Allez savoir ce qui stimule l’immobilier qui atteint des sommets inégalés en cette période plutôt trouble où notre économie en prend pour son rhume. En effet, le Canada a connu une année record de ventes de propriétés en 2020 avec une augmentation de 12,6 % par rapport à 2019 selon l’Association canadienne de l’immeuble.
Baisses du taux directeur
La Banque du Canada a abaissé son taux directeur à trois reprises depuis le début de la crise sanitaire. Initialement à 1,75 %, il est maintenant fixé à 0,25 % et les économistes ne prévoient pas d’augmentation d’ici la fin de l’année. Ces baisses successives ont eu comme effet de faire diminuer les taux d’intérêts des banques et autres prêteurs immobiliers. On peut s’attendre à un taux d’intérêt autour de 2 % pour une hypothèque de 5 ans à taux fixe. Malgré les taux hypothécaires bas, la capacité d’acheter de plusieurs personnes est diminuée par une foule de facteurs, notamment le prix des propriétés résidentielles en forte hausse.
Des maisons hors de prix
La forte demande des acheteurs pour le peu de propriétés disponibles a pour effet de faire monter les prix en flèche. Les acheteurs trouvant la perle rare tant convoitée peuvent se retrouver devant une obligation de surenchérir ou de passer outre certaines étapes très importantes comme l’évaluation ou la garantie légale. Et encore faut-il agir vite et être très préparé pour ne pas perdre sa chance. Plusieurs familles citadines désertent les villes au profit des banlieues et troquent les condos et maisons en rangée pour des résidences de plus grande dimension, portées par leur besoin d’espace et d’air frais et la possibilité de télétravailler d’à peu près partout en autant que la connexion Internet soit fiable et puissante.
Le marché montréalais a lui aussi connu une forte hausse des prix tant pour les maisons unifamiliales que pour les copropriétés et même les unités de 2 à 5 logements. Le mois de mai 2021 a connu une hausse des ventes sur l’île de Montréal par rapport à 2019, 2020 ayant subi une baisse due à la Covid-19 et au confinement. Les spécialistes associent ce phénomène à la hausse des demandes pour les copropriétés.
La capacité d’emprunt
Bon nombre de personnes ont vu leurs revenus affectés par la COVID-19. Perte d’emploi, diminution des heures de travail ou, à l’inverse, diminution des dépenses reliées au travail comme les déplacements ou les repas à titre d’exemple, tous ces changements ont des impacts sur la capacité qu’ont les gens d’emprunter à la banque pour acquérir une maison. Les banques peuvent être frileuses à prêter des sommes importantes alors que les situations familiales sont précaires et l’avenir quand même incertain. Les délais pour l’octroi d’un prêt hypothécaire peuvent également être longs. On se rappelle que le temps joue en la défaveur des acheteurs dans un marché de vendeurs qui peut s’avérer très féroce. C’est pourquoi les prêteurs privés peuvent alors être une solution à considérer pour accéder à des fonds rapidement et où les modes de remboursements sont flexibles. Informez-vous dès maintenant.
Le marché immobilier est en mouvance présentement comme toutes les autres sphères de notre vie. Ce qui semblait acquis et essentiel ne l’est plus nécessairement. À chacun de nous de voir comment on peut tirer son épingle du jeu. Soyez prudents et faites des choix judicieux en vous informant correctement auprès des spécialistes et des bons partenaires.
